• J'ai vraiment envie de partager avec vous et d'offrir un moment de détente durant cette rentrée !
    Alors je vous propose les Journées Cocooning :)

    Plusieurs dates pour prendre soin de votre corps et de votre coeur et vous ressourcer. Une mère-veilleuse transition pour cet automne :)

    L'atelier de Massage pour bébé, aura lieu courant octobre !
    A bientôt

     

    Cadeau de rentrée ! Du 24/09/2018 au 07/10/2018


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  • Une rentrée tout en douceur 

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  • La phase de désesperance... 
    Source : unsplash.com

    Prise de conscience...

    Il y a quelques jours, je tournais et virais. J'étais lasse, un peu désorientée et fatiguée. J'ai récemment déménagé et il y a quelques phases de réajustement, forcément.
    J'ai cherché un moment dans mon cœur, à sonder. J'avais envie de comprendre un peu le fond de mon malaise, d'en cerner le sentiment profond au lieu de le faire disparaitre du revers de la main...
    J'ai senti que je n'avais plus envie de faire d'effort pour m'adapter à ces changements derniers. J'avais juste envie de rentrer, dans mon ancien "chez moi", dans mes habitudes. Ou bien juste me glisser sous les draps avec mes idées pas très lumineuses en guise de lampe de chevet.
    Et à cette lueur terne, le seul terme qui m'est venu c'est :
    "La phase de désespérance".


    Oui, l'écho avec ce moment de la naissance m'a un peu surprise, mais c'était bien cela! Chute du moral, voie sans issue, regrets, épuisement : j'en avais tous les signes!

    Phase de désespérance...


    Pour celles qui n'auraient pas accouchées ou qui n'auraient pas (re)connu ce moment, je remonte un peu le fil des mes pensées pour vous exprimer ce moment si particulier de la naissance.
    Tu n'en as jamais entendu parler? Tant mieux.
    Le voici.

    La phase de désesperance...source : imazpress

    Imagines, tu es là depuis, quoi...environ 08 heures, ta péridurale ne fonctionne que partiellement (ou tu n'en n'as pas), tu enchaines les respirations de la vague, les balancements du bassin les fesses en l'air sur ton lit, tu cherches la fameuse position où tu n'as pas mal, tu attends ce sacro-saint moment de répit entre 2 contractions...mais les tiennes s'enchaînent comme une houle capricieuse dans l'océan atlantique, te laissant haletante et empourprée.

    A un moment, tu veux te désaltérer un peu. Tu n'as eu le droit qu'à un pshiiiit d'eau minérale sur les lèvres et le visage. Le désert dans ta bouche et l'espoir d'une oasis dans ton coeur.
    Mais jusque là ta volonté, la présence douce - bien que maladroite - de ton compagnon, tes visualisations de fleurs qui s'ouvrent, tes "O" graves qui aident à dilater ton col, tes cris aussi puissants qu'une lionne au bout de sa vie, tout cela t'as permis de franchir les montagnes de houle...

    Et puis soudain...la vague t'engloutit, et te laisse là, inanimée ou presque sur le bord de la plage.
    Un sentiment de désespoir t'envahit, tu sens que tes forces, tes séances de yoga, les mots doux de ta sage-femme pendant les cours, les livres sur la naissance en conscience, tout ce que tu as su jusque là est...anéanti.
    Tu ne sais plus rien. Tu ne veux plus rien. Tu n'es plus rien...
    Tu te sens comme une poupée de chiffon molle, ébouriffée, qui implore le monde de l'aider.
     - "Je n'en peux plus, c'est trop dur..." dis tu dans un souffle hoquetant.
    Personne n'entends, mais intérieurement c'est un champ de ruine, le connu est devenu chaos, tu serais prête à te laisser aller, complétement, tomber dans les pommes? fuir? ou mourir c'est peut-être mieux.

    Tu cries plus fort "Fais quelque chose, faites le sortir, j'en peux plus, je n'y arriverai pas".
    Toi! de coutume si entreprenante et confiante en la vie!
    Tu as lâché les armes, tu as glissé dans la vague, tu as oublié ton corps, et tout ce qu'il y a autour, tu n'es qu'une boule d'émotion dont l'intensité t'es inconnue. Et tu te sens flotter, abandonnée, de toi-même et des autres.

    Et soudain, en un éclair, le jour revient. Tu regardes autour de toi, quelqu’un te tient la main et te rassure: "Tout va bien".
    Les contractions pulsent dans ton bassin, mais!...ça pousse!

    Un dernier réflexe de survie te donnes la foi que ce qui arrive tout bientôt est la seule chose qui compte, et que tout est comme il faut (...).

    Le Lâcher-prise... 

    Au Québec on appelle ça "La phase de transition" et toutes les sages-femmes d'ici et de là-bas s'accordent à dire que c'est un signe positif, qui annonce l'arrivée prochaine de la mise au monde. On peut donc se rassurer de ce moment où l'on "perd pied", car il est essentiel.

    Pourquoi ce parallèle? en toute vérité, non je ne me sentais pas mourir, et ce sentiment n'a duré qu'un court moment.
    Mais l'angoisse et l'anxiété avaient pris le dessus. Je ne raisonnais plus. la boussole détraquée, j'étais en plein dans la houle déjantée du grand large, et je n'avais qu'une petite barque...
    Alors moi aussi j'ai baissé la garde. Je me suis laissée aller à cette émotion grandiose et sombre. J'ai plongé le nez dedans, juste pour voir où tout cela menait.
    Puis je me suis réveillée, fébrile, le cœur à flot, sur la plage.

    C'était donc cela. J'avais lâché prise, j'étais dans l'abandon, en lien avec les sensations et juste cela. Et c'était l'indice sur ma piste pour me dire "Youhou! tu es sur la bonne voie! La clef est bientôt là!".

    La phase de désesperance...source inconnue


    Parfois la vie c’est très moche, et parfois elle t'illumine tellement que tu restes là couillon à contempler cet astre qui t'apporte toutes les richesses dont tu as besoin.
    Parce qu'après chaque phase de désespoir, se trouve l'espoir.
    Parce que la désespérance, t'invite à te laisser aller en totalité à l'inconnu, à ce qui se vit .
    Ne plus attendre pour recevoir. Lorsque l'on focalise sur l'objectif parfois, on en oublie de vivre les étapes et le chemin.

    Accueillir tes émotions...même les moins confortables

    La phase de désesperance...


    Parfois quand les sentiments, ou les émotions font souffrir, on cherche une solution, le souffle profond de la respiration, une tisane, appeler une copine. N'importe quoi. Faire pipi en mâchant du chewing-gum (essaye c'est rigolo).
    Parfois ça marche, avec bonheur.
    Mais parfois, ça marche seulement un peu, le temps de penser a autre chose. Et puis ça revient, la fois d'après, dans la même situation, le petit truc de rien du tout que t'as dit ta voisine, et hop revoilà cette vieille plaie qui s'ouvre à nouveau.

    Et bien tu sais quoi, parfois faut pas chercher à se consoler ou se rassurer ou regarder ailleurs là où ça brille plus. Sûrement que tu as peur que ça dure, encore et encore, et que de cet état malhabile, tu n'en sortes plus. Et bien, il se peut qu'en regardant dans ce petit trou noir, tu puisses surmonter ta peur.
    Tu puisses embrasser tout ce qui te chagrine, je sais pas moi, pleurer un bon coup, probablement un peu trop à ton goût, mais tu sentiras, qu'à un moment, la houle s'apaise, tout doucement, d'elle-même.
    Car ton malaise et tes émotions ont souvent seulement besoin que tu les regardent, tu les prennent dans tes bras maladroits et qu'ensemble vous restiez là, côte à côte, dans le silence. Et dans les silences se disent tellement de choses!
    Et là, ton cœur aura tout compris ou presque, il se sentira complet, accepté dans sa diversité.
    Tu sens que c’était juste un moment à traverser, en conscience. Simplement.

    Crois le ou pas, après avoir accepté ces inconforts émotionnels (c'est joli, hein?), et bien les choses se sont ouvertes, transformées. Exit le moral dans les chaussettes, la vie était la même, mais en mieux!
    Et puis, comme une mise au monde, j'ai senti un regain d’énergie et des cadeaux me sont arrivés, la vie m'a emmené des gens chouettes, d'une générosité telle que je n'en n'avais jamais connue.
    Et tout s'est éclairé.

    De la désespérance naît la puissance.


    "La première étape vers le changement est la prise de conscience. La deuxième étape est l'acceptation." Nathaniel Branden


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  • J'ai voyagé...Viens avec moi


    Cette année j'ai voyagé.

    Je n'ai pas découvert des lieux de Nature perdus ou des villes inconnues. Mais j'ai voyagé. Au cœur de cultures, de mœurs et d'époques. J'ai rencontré une quantité de personnes.
    D'ici et d'ailleurs. Des personnes douces, fortes, rudes, affaiblies et dont les ressources ne demandaient qu'à être vues.
    J'ai été à la rencontre des Autres.

    J'ai suivi des Histoires, belles et vibrantes. Des histoires cachées, de celles qui n'ont jamais vu la lumière ou que l'on cache sous les tapis. Des histoires douces comme la soie et piquantes comme des orties.
    Oui.
    Tout cela à la fois.
    Des histoires toujours surprenantes et authentiques, singulières et pourtant en résonance.

    Des racines et des cimes
    Dans des jardins étonnants, j'ai même planté des arbres, fors et puissants. Des arbres presque magiques qui s'élèvent en une nuit.
    J'ai croisé des fleurs délicates. Avec mes camarades, nous avons plongé nos mains dans les racines. Pour y sentir les ressources, l’énergie de Vie, jusque dans nos cellules. Nous avons arrosé de gouttes de lumière toute cette Nature assoiffée.
    Comprendre notre lien a la Terre pour lever la tête vers les cimes.


    J'ai voyagé...Viens avec moi

    Des richesses à partager
    J'ai voyagé avec mes ancêtres, et avec ceux des autres. J'ai exploré tant de rivières et de collines, de montagnes, de bois et d'abysses.
    J'ai pleuré, ri et même guéri (gai-ri) parfois.
    J'ai ramené quantité de cadeaux et d'artefacts avec moi. Des sons, des odeurs, des grigris, des bijoux, des couvertures et aussi des plants vigoureux.

    Mais j'ai soif de partage. je ne veux pas garder tout cela pour moi.
    J'aspire à découvrir de nouveaux paysages dont les contours me sont encore inconnus.

    Pétale après pétale.
    Main dans la Main.
    Avec toi. Avec vous.

    J'ai voyagé...Viens avec moi

     

    Cette année, j'ai expérimenté. J'ai exploré. J'ai eu la transmission d'outils que je transporte dans ma mallette. Ils facilitent le voyage et apportent la sérénité.

    => Psychogénéalogie, exploration de l'arbre familial, constellations familiales, soin en mémoire cellulaire et méditations cohabitent avec massage de bien-être, pour aller toujours plus près de soi, et de son essence.


    => Es-tu prête pour partir à la découverte de ton paysage et de tes ressources           intérieures ?
     
    Je suis là pour t'accompagner sur le chemin dès le mois de septembre grâce à l'Accompagnement Essen'ciElles

     

    => N'hésite pas à me contacter pour plus de renseignements, je répondrais avec plaisir :)


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  •  

    Ce soir, je ne peux pas...J'ai Pleine Lune

     

    Ode à la Lune

     
     

    "J'ai dans mon dos le poids d'un fardeau
    J'ai dû trop en mettre, dans mon sac dos,
    des briques, des crayons et des manteaux.
    Et en plus ça tient trop chaud...
     
    Alors je demande à la lune,
    Si d'aventure elle aurait une plume.
    L'une de celles aux reflets argentés,
    Qui t'aident à t'alléger,
    Te nettoyer, te purifier.
     
    Mais avant de l'avoir, j'ai dû me laver.
    Plonger les mains dans le noir,
    Chercher au fond de mon espoir,
    La volonté de briller.
     
    Oh Lune, illumine ma nuit
    Pour que je vois le jour.
    Crée en moi cette alchimie,
    De transformer la Peur en Amour."
     

    => Pensez à boire, vous aérer, ranger, et surtout lâcher-prise car toutes les émotions sont exacerbées. Laissez les passer comme des feuilles sur une rivière

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